Blackspot

On n'est jamais si malheureux qu'on croit, ni si heureux qu'on avait espéré. [François de La Rochefoucauld]

Jeudi 21 août 2014 à 0:37

Là, Maintenant; le 21 aout 2014 .... Encore une nouvelle date ... jusque quand ?

Tour petit rien à écouter


« non, il ne viendra pas ce soir » c’est-ce que je dis au chien parce que même lui l’attend tout les soirs. Ce soir c’est poker et ses amis m’appels pour savoir ce qu’il fait, parce qu’ils n’ont pas réussit à l’avoir au téléphone. Et bien, comme tout les soirs, il finit tard … moi je l’attends gentiment, là. Le goût de l’alcool devient de plus en plus habituel parce que je passe mon temps seule, je passes mon temps seule à boire mais comment peut-il le savoir ? Il n’est jamais là !
Il n’y a rien de pire que passer son temps seule lorsqu’on ne l’ai plus … et pourtant voici là mon mauvais sort. Pourquoi ? Qu’aies-je fais ? Je ne sais pas. Ai-ce sa faute ? Je ne pense pas. Son métier est l’une des causes de ma solitude mais pas seulement … pas seulement. Si seulement … si seulement …

Moi …
tant d’heure, je ne sais pas pourquoi,  j’arrive à me résigner du temps qui passe … mais quand plusieurs heures me sont rajoutées, comme ça, comme le temps qui passe injustement, je n’y arrive pas.
Pour moi c’est un banquet de bouffon, passé à t’étendre, pour te faire rire et rire, tant que tes joues explosent … alors que j’attends dans un vide on ne peu plus explicite. Te voilà , brandissant ta cape, d’homme fière, brandissant tes tripes envers tes amis si fidèles et présents, leurs disant que je ne suis qu’une mégère en m’habillant de milles adjectifs et que toi tu es un prince … que crois tu que je penses? Pense tu que je me sentes comme la plus forte de tes reines ? Le penses tu ? Alors puis-je te confesser? Je me sens souvent comme une merde … et le pire c’est que ça te fais rire. Que puis-je en dire ? Dites le moi monseigneur. Monseigneur, dites moi les pitreries qui vous font tant rire que je ne les fasses plus … dites moi que je ne fasses plus partie de votre bouffonnerie.
Et même lorsque je t’attends, là encore, la binouse est comme mon biberon qui m’apaise … et tu sais quoi ? Ca m’écœure parce que je connais une femme qui a un homme comme moi …. Qui boit et qui boit dans son dos … 
et moi … que crois-tu que je fasses ?
Tu sais quoi ? Tu ne le sauras sans doute jamais… et je trouve ça triste.
Pas un seule post-it, un seul mot, rien que le vide, rien de plus que le souffle de ma cigarette dans le vide ... rien de plus, tout naturellement ... après tout, j'ai choisi un homme ... mais plus que ça : homme qui a déjà connu un grand amour. Alors que voulez vous qu'il me donne ? Qu'a-t-il encore à donner ? Cela fait déjà deux ans et je me le demande encore : que peux-t-il encore me donner ?  ... là aussi, je trouve ça triste.


Et comme le temps passe ...  Les années défiles sans mêmes que je ne les vois passer. Les mots s'en vont dans nos phrases, les textes n'ont plus autant de sens qu'on ne voulait ... tout s'estompe.
Tout s'efface.
Maérose, tu me manque ... toi tu ne t'efface pas. Jamais.

Jeudi 9 janvier 2014 à 2:36

9 Janvier 2014

Il n’y a rien a faire. A la moindre piqure de rappel, le moindre détail me remémorant qu’elle a été là pour lui, à ses côtés, à chacune de ses miettes dispersées un peu partout dans sa vie à lui, c’est plus fort que moi, j’y repense. Je suis toujours prisonnière des mêmes questions. Pourquoi est-ce que je n’avais pas d’importance ? Pourtant j’étais la même que maintenant. Alors pourquoi allait-il vers elle lorsqu’elle pleurait alors que c’est moi qui finissait par pleurer seule ? J’ai remué les choses dans tout les sens et je ne sens toujours pas de justice là dedans, je me sens toujours aussi faible d’aimer, et pourtant j’ai été forte. Je me souviens de ces six mois où je n’étais qu’un nom à apposer à côté de la case « copine » … Je me souviens de tout se temps que j’ai passé à craindre de voir son téléphone sonner, a craindre de le voir partir la voir, a craindre de l’entendre me dire que finalement ce n’était pas possible. Pourtant six mois ce n’est rien mais lorsqu’on souffre on a l’impression de voir défiler un temps interminable. J’ai volontairement mis mon cœur dans des mains qui n’était capable que de le briser… et je crois qu’il l’a fait vu que je n’arrive toujours pas à oublier. Pourquoi, merde, dites moi pourquoi je n’étais pas celle qu’il aimait lorsque j’ai commencé à l’aimer ? Pourquoi, pitié, je souffre tellement de vouloir le savoir, alors dite le moi, quelqu’un, n’importe qui, sauf elle. Aies-je mérité ça de quelque façon que ce soit ? Qu’aies-je fait ou oublié de faire pour avoir dû passer par là ? Alors aujourd’hui j’ai des regrets. Parfois ils débordent tous de leurs petits rangements, bien calé derrière la notion d’oublie forcé. Alors des fois je me mens et je me dis quand j’y repense que tout va bien pour moi, que tout va mieux en moi. Au fond tout reste un poison.

Lundi 23 septembre 2013 à 23:25

23 septembre 2013

Les heures sont interminables, j'ai des relents d'abandons alors que je ne le suis pas. J'me sens mal. C'est la petite bête noir bien terrée dans son trou qui guette la lumière de ma conscience pour venir la profaner. Elle tiraille mon sourire, le transforme en larmes ... tout ça parce que je me sens si seule dans ce canapé, là, à attendre quelqu'un qui est ailleurs et rit pendant que je suis isolée entre ces murs de plâtre, ma maison. Je passes mes soirées à regarder un écran de télé sans personne à qui parler. Tant d'heures qui me mettent un peu plus face à cette solitude. Lorsqu'il ne travail pas il sort, lorsqu'il ne sort pas il regarde la télé jusque tard dans la nuit alors que je n'ai pas d'autre choix que d'aller me coucher ... seule encore une fois. J'ai pourtant pris mes heures de sommeil, éveillée à l'attendre rentré du boulot ... mais c'est bel et bien seule que je vais me coucher dans notre lit chaque soir ou presque. Je me sens vide ... vider de tout, comme une loque au proie à ses démons silencieux qui me plongent dans le passée. Ca fait mal, mon dieu que ça fait mal. Je passes des heures à guetter le bruit de sa voiture qui se gare dans l'allée en espérant que ce soir là il aurait pensé un peu plus à moi et qu'il se serait précipité pour rentrer ... mais ce n'est pas le cas, je me rends à chaque fois compte que ce n'est pas sa voiture et que personne ne vient se garer dans l'allée ... personne. Je me demande toujours s'il pense à moi lorsqu'il s'amuse avec d'autres. Est-ce que, comme moi, il se dit que je lui manque ... il me manques tout le temps ... Pourquoi est-ce que lorsque l'on arrive à vaincre certaines peurs d'autres arrive de nul part ? Avant je n'avais pas peur d'être seule, j'avais seulement peur d'être oubliée ... serais-ce un morceau de ça ? Je me sens capitonnée à l'intérieur de ce silence, cette pièce vide ... comme toute les autres pièces d'ailleurs. Je me sens laissée de côté ... lui ne le voit pas tout ça." C'est un homme" dirait toutes les femmes ... Ce n'est qu'un homme après tout alors pourquoi pleurs-tu devant ta lumière bleu ? Demain il va faire beau et c'est dans la chaleur de la nuit que je vais de nouveau passé une soirée face à ma lumière bleu, peu importe laquelle du moment qu'Elle elle me parle, qu'elle perce le silence criant de mon espace...

Jeudi 1er août 2013 à 11:24

Il fut un jour je ne sais plus quand

Le temps n’est qu’une trainée de poudre, un jour on se rends compte qu’on a grandit, qu’on a changé et que plus rien ne nous laisse redevenir des enfants et vivre avec insouciance. On est des adultes, on ne peut compter que sur soit, parce que la vie c’est comme ça. On s’aperçoit qu’on accepte plus de choses et qu’elles nous font moins pleurer, on réalise qu’on s’endurcit, mais à quel prix ? A côté de ça on deviens plus méfiant, parce qu’ici rien n’est gratuit. Le temps se paie avec de l’argent et le pire c’est que l’amour ce paie avec de la souffrance. On paie nos excès de confiance, celle qu’on donne mais aussi celle qu’on à, par des trahisons, par des pleurs, on est gifler par les réalités sans cesse remuées devant nos yeux hagards. La fatalité. On se lève un beau matin, on a pas de boulot et le frigo est vide, on se demande comment font les autres lorsqu’on voit que nous on a du mal à s’en sortir. La personne en face de nous est une partie de nous parce qu’elle est notre quotidien mais on ne peut pas se définir comme un seul être dans deux corps, parce que les faits sont là : on a bel et bien deux corps. On essaie de voir avec les yeux de l’autre, mais c’est les nôtres qui regardent, c’est les nôtres, pas les siens. On essaie de partager mais il y a toujours l’un des deux qui oubliera de le faire. Les rides apparaissent avec les maux et les mots augmentent d’intensité avec les rides. On est bouleversés de devoir regarder droit devant les choses qu’on ne voulait pas voir avant. On est démolis d’enfin comprendre pourquoi on est vivant. On vit pour travailler, on vit pour des idéaux que bien souvent on n’atteindra pas, on se brule pour des rêves éphémères qui bousculent notre cœur lassé. La vie s’est passé son temps à penser qu’on y arrivera pas.

Mardi 16 juillet 2013 à 19:17

16 Juillet 2013

Un jour je me réveillerais un matin, je me dirais que ma vie me plait enfin. Je tournerais mon visage en direction du sien et je sourirais en pensant que cet homme et moi nous nous aimons et qu’il n’y a plus de douleur dans le fond de ma poitrine. Je sourirais avec le plus franc de tout mes sourires, je me loverais dans son dos, il attrapera ma main comme il le fait déjà maintenant, et je me dirais que c’est un homme avec qui je pourrais traverser des tempêtes, des déserts, des orages, avec qui j’y arriverais parce que sa tête a lui aussi est haute à regarder l’horizon, parce que sa main à lui aussi tiens fermement le présent dans son creux, comme un trésor, avec un sourire enfantin d’une insouciance impossible à tuer. Je pourrais me jeter d’une falaise et avoir la sensation de voler parce qu’il auras ce visage qui dit que « tout iras bien » puisqu’il seras toujours à mes côtés. Je sais désormais que, même si cette image en venait à ne jamais exister, cet homme m’a déjà profondément marqué. Nous rencontrons des milliers, voir des millions de personnes au cour de notre vie mais peu d’entre elles atteignent l’importance, peu d’entre elles gravent le cœur et l’âme jusqu’au point de s’entendre dire des dizaines d’années plus tard « cette personne je l’ai aimé » et peu importe la douleur, peu importe le bonheur, y repenser c’est respecter ce que nous sommes devenus grâce à ça. Personne n’est parfais, alors dés fois je pleure encore, toute seule, en repensant aux sacrifices qu’il y a eu a faire pour en arriver là où nous sommes actuellement. J’ai encore cette envie de partir en courant qui m’envahit l’esprit quelques fois, comme une piqure de rappel, celle qui est terrifiée par l’amour, la moi tout au fond cachée derrière de multiples sourires, comme des pansements. J’ai envie de penser que cette image utopique existera, j’ai envie de le voir me faire chavirer le cœur encore plus, me faire tomber dans les abimes de l’amour en rayant symboliquement ma souffrance, en brulant le passé sous mes yeux, le fumé ardente qui détruirait les derniers mots qu’elle lui a donné et la dernière image qu’il en a garder. Ça annihilerait les promesses qui salissent le présent, ça sécherait les larmes causées par tout ce bouleversement, et enfin nous respirerions sans entraves inutiles … enfin je respirerais, et cette image pourra se construire paisiblement.

Aujourd'hui c'est son anniversaire, aujourd'hui je laisse tout le reste de côté.

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