9 Janvier 2014

Il n’y a rien a faire. A la moindre piqure de rappel, le moindre détail me remémorant qu’elle a été là pour lui, à ses côtés, à chacune de ses miettes dispersées un peu partout dans sa vie à lui, c’est plus fort que moi, j’y repense. Je suis toujours prisonnière des mêmes questions. Pourquoi est-ce que je n’avais pas d’importance ? Pourtant j’étais la même que maintenant. Alors pourquoi allait-il vers elle lorsqu’elle pleurait alors que c’est moi qui finissait par pleurer seule ? J’ai remué les choses dans tout les sens et je ne sens toujours pas de justice là dedans, je me sens toujours aussi faible d’aimer, et pourtant j’ai été forte. Je me souviens de ces six mois où je n’étais qu’un nom à apposer à côté de la case « copine » … Je me souviens de tout se temps que j’ai passé à craindre de voir son téléphone sonner, a craindre de le voir partir la voir, a craindre de l’entendre me dire que finalement ce n’était pas possible. Pourtant six mois ce n’est rien mais lorsqu’on souffre on a l’impression de voir défiler un temps interminable. J’ai volontairement mis mon cœur dans des mains qui n’était capable que de le briser… et je crois qu’il l’a fait vu que je n’arrive toujours pas à oublier. Pourquoi, merde, dites moi pourquoi je n’étais pas celle qu’il aimait lorsque j’ai commencé à l’aimer ? Pourquoi, pitié, je souffre tellement de vouloir le savoir, alors dite le moi, quelqu’un, n’importe qui, sauf elle. Aies-je mérité ça de quelque façon que ce soit ? Qu’aies-je fait ou oublié de faire pour avoir dû passer par là ? Alors aujourd’hui j’ai des regrets. Parfois ils débordent tous de leurs petits rangements, bien calé derrière la notion d’oublie forcé. Alors des fois je me mens et je me dis quand j’y repense que tout va bien pour moi, que tout va mieux en moi. Au fond tout reste un poison.