Blackspot

On n'est jamais si malheureux qu'on croit, ni si heureux qu'on avait espéré. [François de La Rochefoucauld]

Mardi 16 juillet 2013 à 19:17

16 Juillet 2013

Un jour je me réveillerais un matin, je me dirais que ma vie me plait enfin. Je tournerais mon visage en direction du sien et je sourirais en pensant que cet homme et moi nous nous aimons et qu’il n’y a plus de douleur dans le fond de ma poitrine. Je sourirais avec le plus franc de tout mes sourires, je me loverais dans son dos, il attrapera ma main comme il le fait déjà maintenant, et je me dirais que c’est un homme avec qui je pourrais traverser des tempêtes, des déserts, des orages, avec qui j’y arriverais parce que sa tête a lui aussi est haute à regarder l’horizon, parce que sa main à lui aussi tiens fermement le présent dans son creux, comme un trésor, avec un sourire enfantin d’une insouciance impossible à tuer. Je pourrais me jeter d’une falaise et avoir la sensation de voler parce qu’il auras ce visage qui dit que « tout iras bien » puisqu’il seras toujours à mes côtés. Je sais désormais que, même si cette image en venait à ne jamais exister, cet homme m’a déjà profondément marqué. Nous rencontrons des milliers, voir des millions de personnes au cour de notre vie mais peu d’entre elles atteignent l’importance, peu d’entre elles gravent le cœur et l’âme jusqu’au point de s’entendre dire des dizaines d’années plus tard « cette personne je l’ai aimé » et peu importe la douleur, peu importe le bonheur, y repenser c’est respecter ce que nous sommes devenus grâce à ça. Personne n’est parfais, alors dés fois je pleure encore, toute seule, en repensant aux sacrifices qu’il y a eu a faire pour en arriver là où nous sommes actuellement. J’ai encore cette envie de partir en courant qui m’envahit l’esprit quelques fois, comme une piqure de rappel, celle qui est terrifiée par l’amour, la moi tout au fond cachée derrière de multiples sourires, comme des pansements. J’ai envie de penser que cette image utopique existera, j’ai envie de le voir me faire chavirer le cœur encore plus, me faire tomber dans les abimes de l’amour en rayant symboliquement ma souffrance, en brulant le passé sous mes yeux, le fumé ardente qui détruirait les derniers mots qu’elle lui a donné et la dernière image qu’il en a garder. Ça annihilerait les promesses qui salissent le présent, ça sécherait les larmes causées par tout ce bouleversement, et enfin nous respirerions sans entraves inutiles … enfin je respirerais, et cette image pourra se construire paisiblement.

Aujourd'hui c'est son anniversaire, aujourd'hui je laisse tout le reste de côté.

Mardi 2 juillet 2013 à 17:40

02 juillet 2013

L'amour c'est un boomerang. Je suis un boomerang aussi. Je lui ai demandé ... je lui ai posé une question qui me faisait peur : l'as-tu embrassé quand tu étais avec moi ? ... Il l'a fait. Il l'a embrassé elle, ce soir où il m'a abandonné moi pour la rejoindre. En même temps j'étais bien naïve d'espérer le contraire. Je n'étais donc rien à ce moment là et même si je m'étais préparer à avoir une réponse positive, je ne pensais pas que ça ferais mal comme ça. Mais j'encaisse parce que maintenant il ne le ferra plus. Pourquoi ? Mais parce qu'il ne le pourra plus. Il n'auras plus aucune opportunités d'aller la voir, plus aucunes opportunités de la consolé elle en me laissant pleurer seule autre part, il ne pourra plus être proche d'elle comme je l'ai laissé faire, tout ceci est terminé parce que je ne le veux plus dans ma vie ... ce gouffre d'incertitude et de questionnement sans fin. Je ne veux plus du malheur qu'ils m'ont tout les deux offerts en restant ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, en restant des êtres qui s'aiment alors que l'amour n'avait plus sa place ... alors que le mien existait déjà. Mon dieu, que l'amour est triste. Parfois j'aimerais que cette femme n'ai jamais existé, j'aurais moins souffert. Mais bon, la vie en a décidé autrement et je sais que le 16 de ce mois elle lui souhaitera son anniversaire. Me le diras-t-il ? Cet homme ne ment que par omission. Alors je n'en sais rien. Je me sens tout de même trahis. Comme je lui ai dit, il a bien fait de ne pas me l'avoir dit à ce moment là parce que je l'aurais immédiatement quitté, c'était certain. Néanmoins il m'a menti tout de même. Si je n'entant pas la vérité, comment puis-je décider de ma vie ? S'il ne me dit rien il ne me laisse pas le choix de prendre une décision, il m'enlève ça. C'est dégueulasse.Cet homme à vraiment été un salaud avec moi pendant plus de la moitié de notre relation ... c'est dure à avaler. Depuis deux mois c'est le bonheur complet ... mais le passé n'est pas encore étouffé. Alors je patiente, j'observe, je me méfie quand même encore de lui et je laisse le temps me dire le reste, réparer les blessures d'autrefois... Pourvu que ça se fasse vite.

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