Là, Maintenant; le 21 aout 2014 .... Encore une nouvelle date ... jusque quand ?

Tour petit rien à écouter


« non, il ne viendra pas ce soir » c’est-ce que je dis au chien parce que même lui l’attend tout les soirs. Ce soir c’est poker et ses amis m’appels pour savoir ce qu’il fait, parce qu’ils n’ont pas réussit à l’avoir au téléphone. Et bien, comme tout les soirs, il finit tard … moi je l’attends gentiment, là. Le goût de l’alcool devient de plus en plus habituel parce que je passe mon temps seule, je passes mon temps seule à boire mais comment peut-il le savoir ? Il n’est jamais là !
Il n’y a rien de pire que passer son temps seule lorsqu’on ne l’ai plus … et pourtant voici là mon mauvais sort. Pourquoi ? Qu’aies-je fais ? Je ne sais pas. Ai-ce sa faute ? Je ne pense pas. Son métier est l’une des causes de ma solitude mais pas seulement … pas seulement. Si seulement … si seulement …

Moi …
tant d’heure, je ne sais pas pourquoi,  j’arrive à me résigner du temps qui passe … mais quand plusieurs heures me sont rajoutées, comme ça, comme le temps qui passe injustement, je n’y arrive pas.
Pour moi c’est un banquet de bouffon, passé à t’étendre, pour te faire rire et rire, tant que tes joues explosent … alors que j’attends dans un vide on ne peu plus explicite. Te voilà , brandissant ta cape, d’homme fière, brandissant tes tripes envers tes amis si fidèles et présents, leurs disant que je ne suis qu’une mégère en m’habillant de milles adjectifs et que toi tu es un prince … que crois tu que je penses? Pense tu que je me sentes comme la plus forte de tes reines ? Le penses tu ? Alors puis-je te confesser? Je me sens souvent comme une merde … et le pire c’est que ça te fais rire. Que puis-je en dire ? Dites le moi monseigneur. Monseigneur, dites moi les pitreries qui vous font tant rire que je ne les fasses plus … dites moi que je ne fasses plus partie de votre bouffonnerie.
Et même lorsque je t’attends, là encore, la binouse est comme mon biberon qui m’apaise … et tu sais quoi ? Ca m’écœure parce que je connais une femme qui a un homme comme moi …. Qui boit et qui boit dans son dos … 
et moi … que crois-tu que je fasses ?
Tu sais quoi ? Tu ne le sauras sans doute jamais… et je trouve ça triste.
Pas un seule post-it, un seul mot, rien que le vide, rien de plus que le souffle de ma cigarette dans le vide ... rien de plus, tout naturellement ... après tout, j'ai choisi un homme ... mais plus que ça : homme qui a déjà connu un grand amour. Alors que voulez vous qu'il me donne ? Qu'a-t-il encore à donner ? Cela fait déjà deux ans et je me le demande encore : que peux-t-il encore me donner ?  ... là aussi, je trouve ça triste.


Et comme le temps passe ...  Les années défiles sans mêmes que je ne les vois passer. Les mots s'en vont dans nos phrases, les textes n'ont plus autant de sens qu'on ne voulait ... tout s'estompe.
Tout s'efface.
Maérose, tu me manque ... toi tu ne t'efface pas. Jamais.